Ce livre est une somme surprenante sur la façon dont nos ancêtres appréhendaient la maladie. Les remèdes peuvent nous paraître souvent pires que le mal. Cependant, ils n’ont pas tué tous les patients – puisque nous sommes aujourd’hui ici pour nous en étonner. En quelles circonstances les hommes s’attachaient-ils le testicule gauche avec une ficelle ? Pourquoi les excréments entraient-ils parfois dans la confection des tisanes ?
Qui de nos jours connaît la machine à remettre les idées en place qui pourrait être utile à nos hommes politiques de tous bords ? Pourquoi certaine marquise enfermait-elle son valet dans un sac cousu des pieds à la tête pour le garder toute la nuit à côté d’elle ? Vous trouverez les réponses dans ce livre, qui vous fera découvrir encore bien des anecdotes savoureuses, des instruments dignes d’une salle de torture, des théories où l’humour le dispute à l’absurde. Mais, comment nos descendants jugeront-ils notre médecine moderne si enfermée dans ses certitudes et ses machines de pointe ? Romancière, conférencière, auteur de nombreux articles de presse, Suzanne Jacques-Marin n’a de cesse de nous faire partager de diverses façons sa principale curiosité : comment nos ancêtres préservaient leur corps de la maladie. Diplômée d’études sociales, l’auteur poursuit sa echerche dans les documents anciens, et nous livre, dans le présent ouvrage, la matière médicale brute, telle qu’elle était utilisée dans les siècles passés. Cet ouvrage a été sélectionné pour le prix d’histoire de la médecine du MEDEC
1997. L’auteur a reçu le Prix du roman de la Fédération des Ecrivains de langue française en 2002.