LES DÉPORTÉS DE FRANCE VERS AURIGNY 1942-1944
Disponible
Nombre de pages : 288
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 457 gr
Prix : 25.00 €
Livre broché
EAN : 9782354580018
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Nombre de pages : 288
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 457 gr
Prix : 25.00 €
Livre broché
EAN : 9782354580018
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Auteur(s) : Benoît LUC
Editeur(s) : EUROCIBLES
Date de parution : 15 septembre 2010
Genre(s) : HISTOIRE
Langue(s) du texte : Français
Le 2 juillet 1940, les forces allemandes posent le pied sur l’île d’Aurigny, l’île anglo-normande la plus au nord de l’archipel, d’une superficie d’environ six kilomètres sur quatre. Après la campagne de France et la prise de Jersey et Guernesey, les Allemands ont la surprise de trouver une île désertée par ses habitants. Rapidement, elle devient un symbole de la propagande nazie pour Hitler qui peut ainsi avancer qu’il a déjà le pied en terre britannique.
Après l’échec de la Bataille d’Angleterre, l’île est incluse dans le processus de protection des côtes, connu plus tard sous l’appellation de « mur de l’atlantique ». Une main d’oeuvre
importante doit être mobilisée pour oeuvrer à la réussite de l’édification des fortifications. Au départ concentrée sur une population raflée sur le front de l’est pendant l’hiver 1941-1942, l’île diversifie la provenance de ces déportés en incluant des hommes arrêtés en France. Des républicains espagnols arrêtés parfois dès 1939 sous la IIIème République, des résistants basnormands appréhendés en mai 1944, des étrangers raflés à Marseille en janvier 1943 mais aussi et surtout des Juifs, à la base « non déportables » car « conjoints d’aryennes », arrêtés pour la majorité dans les premières rafles d’israélites opérées dans la capitale au cours de l’année 1941.
A l’hiver 1943, le nombre maximum des déportés présents est estimé à environ 5 000. 855 hommes qui viennent de France sont recensés, dont près de 600 de religion juive. Ils sont détenus dans le camp n°2, celui de Norderney, d’une île qui en compte quatre. Sur place, des détachements SS surveillent les camps pendant que les travaux s’effectuent sous le contrôle de l’Organisation Todt. Les déportés sont évacués pour les derniers à la fin du mois de juin 1944 et retrouvent la liberté avant la fin de l’été.
Comment ces hommes aux provenances si différentes se retrouvent sur ce petit bout de terre au large des côtes françaises ? Quelles sont les conditions de vie dans le camp de Norderney ?
A travers cet ouvrage Benoît Luc nous fait aussi comprendre pourquoi cet épisode de l’histoire anglo-normand est souvent occulté, parfois oublié
Après l’échec de la Bataille d’Angleterre, l’île est incluse dans le processus de protection des côtes, connu plus tard sous l’appellation de « mur de l’atlantique ». Une main d’oeuvre
importante doit être mobilisée pour oeuvrer à la réussite de l’édification des fortifications. Au départ concentrée sur une population raflée sur le front de l’est pendant l’hiver 1941-1942, l’île diversifie la provenance de ces déportés en incluant des hommes arrêtés en France. Des républicains espagnols arrêtés parfois dès 1939 sous la IIIème République, des résistants basnormands appréhendés en mai 1944, des étrangers raflés à Marseille en janvier 1943 mais aussi et surtout des Juifs, à la base « non déportables » car « conjoints d’aryennes », arrêtés pour la majorité dans les premières rafles d’israélites opérées dans la capitale au cours de l’année 1941.
A l’hiver 1943, le nombre maximum des déportés présents est estimé à environ 5 000. 855 hommes qui viennent de France sont recensés, dont près de 600 de religion juive. Ils sont détenus dans le camp n°2, celui de Norderney, d’une île qui en compte quatre. Sur place, des détachements SS surveillent les camps pendant que les travaux s’effectuent sous le contrôle de l’Organisation Todt. Les déportés sont évacués pour les derniers à la fin du mois de juin 1944 et retrouvent la liberté avant la fin de l’été.
Comment ces hommes aux provenances si différentes se retrouvent sur ce petit bout de terre au large des côtes françaises ? Quelles sont les conditions de vie dans le camp de Norderney ?
A travers cet ouvrage Benoît Luc nous fait aussi comprendre pourquoi cet épisode de l’histoire anglo-normand est souvent occulté, parfois oublié