L'AFFAIRE JURCZYSZYN
Disponible
Nombre de pages : 153
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 264 gr
Prix : 20.00 €
Livre broché
EAN : 9782914541886
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Nombre de pages : 153
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 264 gr
Prix : 20.00 €
Livre broché
EAN : 9782914541886
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Auteur(s) : Dominique François
Editeur(s) : EUROCIBLES
Collection : Inédits&Introuv
Date de parution : 1 janvier 2009
Genre(s) : HISTOIRE
Langue(s) du texte : Français
Le 2 juillet 1942, un jeune résistant originaire de Gatteville, Gustave Jurczyszyn est arrêté par des policiers de cherbourg. C'est le début d'une affaire aux conséquences tragiques...
Parmi les événements qui ensanglantèrent la Nomandie occupée, l'histoire méconnue de Gustave Jurczyszyn est symptomatique des liens qui existaient entre la police française et les services de l'armée d'occupation. Elle montre aussi que la Gestapo n'avait pas le monopole de la cruauté, mais avait aussi ses fidèles hommes de mains parmi les services français, pour accomplir les basses besognes.
Si la participation du jeune résistant à la lutte contre l'occupant était une affaire grave pour les agents de la Gestapo, au regard de la police française, elle ne mettait pas en cause directement les intérêts françaiset encore moins la vie de Français. Malgré tout, ceux-ci n'hésitèrent pas, à le remettre à la Gestapo après l'avoir roué de coups et donc à la condamner à une mort certaine. Il va s'en suivre une série d'arrestations et d'exécutions qui vont décimer un réseau. Une quarantaine de personnes seront arrêtées dont certaines seront déportées. Dix ne reviendront jamais des camps de la mort. Treize seront fusillées dans les fossés de la prison de Saint-Lô. Les policiers de Cherbourg et de Rouen, coupables de cette tragédie ne furent jamais inquiétés.
Parmi les événements qui ensanglantèrent la Nomandie occupée, l'histoire méconnue de Gustave Jurczyszyn est symptomatique des liens qui existaient entre la police française et les services de l'armée d'occupation. Elle montre aussi que la Gestapo n'avait pas le monopole de la cruauté, mais avait aussi ses fidèles hommes de mains parmi les services français, pour accomplir les basses besognes.
Si la participation du jeune résistant à la lutte contre l'occupant était une affaire grave pour les agents de la Gestapo, au regard de la police française, elle ne mettait pas en cause directement les intérêts françaiset encore moins la vie de Français. Malgré tout, ceux-ci n'hésitèrent pas, à le remettre à la Gestapo après l'avoir roué de coups et donc à la condamner à une mort certaine. Il va s'en suivre une série d'arrestations et d'exécutions qui vont décimer un réseau. Une quarantaine de personnes seront arrêtées dont certaines seront déportées. Dix ne reviendront jamais des camps de la mort. Treize seront fusillées dans les fossés de la prison de Saint-Lô. Les policiers de Cherbourg et de Rouen, coupables de cette tragédie ne furent jamais inquiétés.