LE PARTAGE DE LA DOULEUR. UNE IMPOLITIQUE DU FILM
Disponible
Nombre de pages : 192
Dimensions : 140 mm x 201 mm
Poids : 265 gr
Prix : 23.00 €
Livre broché
EAN : 9782918193470
Distributeur : BELLES LETTRES - BLDD S.A.S.
Nombre de pages : 192
Dimensions : 140 mm x 201 mm
Poids : 265 gr
Prix : 23.00 €
Livre broché
EAN : 9782918193470
Distributeur : BELLES LETTRES - BLDD S.A.S.
Auteur(s) : Olivier Cheval
Editeur(s) : DE L INCIDENCE
Date de parution : 9 novembre 2018
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
Déployant une connaissance fine de l’histoire de l’art, dans une perspective renouvelée pour le cinéma, ce livre prend appui sur les cinéastes contemporains parmi les plus novateurs (Apichatpong Weerasethakul, Jean-Luc Godard, João Pedro Rodrigues, Vincent Gallo, Gus van Sant, Bela Tarr, Pedro Costa...).
Voici un livre qui présente une subversion des images de la douleur, de son partage, en refusant que la politique se les approprie aisément.
Par l’iconographie du cinéma et les figures picturales dont il est traversé (celles de la communion, du corps souffrant et du soin, de la torture), l’auteur montre comment le pathos déploie à l’écran une beauté, qui, dans son excès, constitue une contre-effectuation à la violence. Il dialogue avec plusieurs philosophes s’étant penchés sur la communauté, le corps politique et sa représentation (Agamben, Rancière, Bataille, Ginzburg). Refusant l’instrumentalisation de l’art par la politique, autant qu’une politisation de l’art, l’auteur (suivant la pensée du philosophe italien Roberto Esposito) donne forme à une impolitique du film, qui ne prétend pas faire se rejoindre les corps tenus séparés. Émerge ainsi une reflexion passionnante sur un corps impolitique, par-delà les identités sexuelles assignées.
Voici un livre qui présente une subversion des images de la douleur, de son partage, en refusant que la politique se les approprie aisément.
Par l’iconographie du cinéma et les figures picturales dont il est traversé (celles de la communion, du corps souffrant et du soin, de la torture), l’auteur montre comment le pathos déploie à l’écran une beauté, qui, dans son excès, constitue une contre-effectuation à la violence. Il dialogue avec plusieurs philosophes s’étant penchés sur la communauté, le corps politique et sa représentation (Agamben, Rancière, Bataille, Ginzburg). Refusant l’instrumentalisation de l’art par la politique, autant qu’une politisation de l’art, l’auteur (suivant la pensée du philosophe italien Roberto Esposito) donne forme à une impolitique du film, qui ne prétend pas faire se rejoindre les corps tenus séparés. Émerge ainsi une reflexion passionnante sur un corps impolitique, par-delà les identités sexuelles assignées.