L'ARGOT DES POILUS EN 10 LEÇONS
Disponible
Nombre de pages : 192
Dimensions : 120 mm x 185 mm
Poids : 349 gr
Prix : 18.00 €
Livre broché
EAN : 9782815106313
Distributeur : OREP
Nombre de pages : 192
Dimensions : 120 mm x 185 mm
Poids : 349 gr
Prix : 18.00 €
Livre broché
EAN : 9782815106313
Distributeur : OREP
Auteur(s) : Christophe THOMAS
Editeur(s) : OREP
Date de parution : 19 mai 2022
Genre(s) : HISTOIRE
Langue(s) du texte : Français
Comme tout groupe vivant replié sur lui-même, les poilus
construisent leur propre langage. Si certains mots sont des
néologismes, la plupart sont dérivés de mots anciens, de l’argot
parisien, de patois régionaux, de parlers des corps de métiers ou
de langues étrangères...... Chacun de ces mots a ainsi son
histoire, sa propre filiation.
Cet argot permet aux combattants d’affirmer leur appartenance
à la communauté et de renforcer la solidarité indispensable à la
survie du groupe (les journaux de tranchée – journaux réalisés
par et pour les poilus – fourmillent d’ailleurs d’exemples de cet
argot des tranchées) ; il répond également au besoin d’évoquer
la violence du conflit, entre combattants mais aussi avec l’arrière
comme en témoignent les lettres envoyées aux familles.
Humoristique, énigmatique, exotique, ironique, l’argot des poilus
est un moyen habile de prendre du recul et de dédramatiser le
quotidien.
Qu’ils soient tombés en désuétude après-guerre ou qu’ils se
soient ancrés durablement dans la langue, l’argot des poilus
constitue un précieux révélateur de l’expérience combattante.
construisent leur propre langage. Si certains mots sont des
néologismes, la plupart sont dérivés de mots anciens, de l’argot
parisien, de patois régionaux, de parlers des corps de métiers ou
de langues étrangères...... Chacun de ces mots a ainsi son
histoire, sa propre filiation.
Cet argot permet aux combattants d’affirmer leur appartenance
à la communauté et de renforcer la solidarité indispensable à la
survie du groupe (les journaux de tranchée – journaux réalisés
par et pour les poilus – fourmillent d’ailleurs d’exemples de cet
argot des tranchées) ; il répond également au besoin d’évoquer
la violence du conflit, entre combattants mais aussi avec l’arrière
comme en témoignent les lettres envoyées aux familles.
Humoristique, énigmatique, exotique, ironique, l’argot des poilus
est un moyen habile de prendre du recul et de dédramatiser le
quotidien.
Qu’ils soient tombés en désuétude après-guerre ou qu’ils se
soient ancrés durablement dans la langue, l’argot des poilus
constitue un précieux révélateur de l’expérience combattante.