JACQUES PHILIPPE GUILMARD : UN HOMME DE COMBAT(S)
Disponible
Nombre de pages : 475
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 746 gr
Prix : 25.00 €
Livre relié
EAN : 9782354580025
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Nombre de pages : 475
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 746 gr
Prix : 25.00 €
Livre relié
EAN : 9782354580025
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Auteur(s) : Gérard MENARD
Editeur(s) : EUROCIBLES
Collection : I&I
Date de parution : 15 mars 2010
Genre(s) :
Langue(s) du texte : Français
Le 12 octobre 1812, à Moscou, le capitaine Jacques-Philippe Guilmard reçoit la croix de la Légion d’Honneur. C’est un homme tout acquis aux idées nouvelles qui était parti en 1793, comme « Volontaire » défendre « la patrie en danger ». Ce menuisier, fils de paysan, appartenait à deux milieux attachés à la Révolution : les ruraux qui avaient arraché
l’abolition des droits féodaux et le monde de l’échoppe dont sont issus les bataillons de sans-culotte. Il a participé aux grandes batailles qu’ont livrées les armées de la République
puis de l’Empire : Hohenlinden, Austerlitz, Eylau, Borodino… Sa carrière ne s’est pas arrêtée à Moscou. Il sera l’un de ces fantômes qui auront survécu à la retraite de Russie.
En 1815, l’Empire s’effondre, J. P. Guilmard après 20 ans d’absence, regagne son village natal et y mène la vie modeste des demisolde. En 1830, la Révolution de Juillet va lui donner l’occasion de mener un nouveau combat, pacifique cette fois. J. P. Guilmard est nommé maire de la commune d’Isigny et se transforme en petit notable tout en demeurant fidèle à ses idéaux. En 1833, cet homme, qui du fait de son instruction modeste n’a pu s’élever que lentement dans la hiérarchie militaire, va mettre toute son énergie à tirer le meilleur profit des lois Guizot sur l’instruction afin d’offrir à tous les enfants de sa commune, non seulement aux garçons mais aussi aux filles, un enseignement de qualité. Comme lors de son précédent ouvrage sur Valhubert*, Gérard Ménard s’est attaché à toujours replacer le parcours de J. P. Guilmard dans le contexte de l’époque.
l’abolition des droits féodaux et le monde de l’échoppe dont sont issus les bataillons de sans-culotte. Il a participé aux grandes batailles qu’ont livrées les armées de la République
puis de l’Empire : Hohenlinden, Austerlitz, Eylau, Borodino… Sa carrière ne s’est pas arrêtée à Moscou. Il sera l’un de ces fantômes qui auront survécu à la retraite de Russie.
En 1815, l’Empire s’effondre, J. P. Guilmard après 20 ans d’absence, regagne son village natal et y mène la vie modeste des demisolde. En 1830, la Révolution de Juillet va lui donner l’occasion de mener un nouveau combat, pacifique cette fois. J. P. Guilmard est nommé maire de la commune d’Isigny et se transforme en petit notable tout en demeurant fidèle à ses idéaux. En 1833, cet homme, qui du fait de son instruction modeste n’a pu s’élever que lentement dans la hiérarchie militaire, va mettre toute son énergie à tirer le meilleur profit des lois Guizot sur l’instruction afin d’offrir à tous les enfants de sa commune, non seulement aux garçons mais aussi aux filles, un enseignement de qualité. Comme lors de son précédent ouvrage sur Valhubert*, Gérard Ménard s’est attaché à toujours replacer le parcours de J. P. Guilmard dans le contexte de l’époque.