LE CHÂTEAU DE MA MÈRE - Le manuscrit original de Marcel Pagnol
Disponible
Nombre de pages : 312
Dimensions : 250 mm x 350 mm
Poids : 2500 gr
Prix : 160.00 €
Livre relié
EAN : 9791095457701
Distributeur : EDITIONS DES SAINTS PERES
Nombre de pages : 312
Dimensions : 250 mm x 350 mm
Poids : 2500 gr
Prix : 160.00 €
Livre relié
EAN : 9791095457701
Distributeur : EDITIONS DES SAINTS PERES
Auteur(s) : Marcel Pagnol – Nicolas Pagnol
Editeur(s) : SAINTS PERES
Collection : Manuscrits
Date de parution : 27 septembre 2019
Genre(s) : ARTS ET BEAUX LIVRES
Langue(s) du texte : Français
Après le manuscrit de La Gloire de mon père en 2017, celui du Château de ma mère a été pour la première fois reconstitué et reproduit dans une version imprimée. Cette édition est accompagnée d’une préface cosignée avec Nicolas Pagnol.
Marcel Pagnol, né à Aubagne, est décédé à Paris en laissant des archives extraordinaires. Son bureau, situé au rez-de-chaussée de l’hôtel particulier où il résidait alors, au square de l’avenue Foch, est longtemps resté intact : à sa table, des années durant, trônèrent la machine à écrire, l’encre et les plumiers de l’Académicien. Dans plusieurs pièces de la maison, des malles remplies de bobines de film et des montagnes de papiers allant du sol jusqu’au plafond étaient entreposées, comme les coffres d’un trésor pas complètement mis au jour. Ces archives colossales ont été ouvertes par Nicolas Pagnol, le petit-fils de l’écrivain, afin de rendre possible l’identification et la reconstitution du manuscrit du deuxième volet des Souvenirs d’enfance : Le Château de ma mère.
Des premiers brouillons, des manuscrits plus avancés, des pages dactylographiées corrigées à la main… Il a d’abord fallu se plonger dans les milliers de feuillets désordonnés et hétéroclites que recèlent les archives de Pagnol pour exhumer et identifier les fragments composant Le Château de ma mère. Un jeu de piste d’autant plus méticuleux que certains feuillets s’étaient glissés dans des dossiers de notes portant le titre d’autres ouvrages.
Après l’identification des fragments, un patient jeu d’assemblage a permis de reconstituer la trame complète du manuscrit, alors même que le processus d’écriture de Pagnol brouillait souvent les pistes : contrairement au mythe, il n’écrivait pas au fil de la plume. Et plutôt que de raturer ses textes, il les réécrivait, inlassablement, remaniant constamment l’ordre des phrases et des paragraphes. Il existe ainsi parfois jusqu’à trois ou quatre versions d’un même passage. La numérotation discontinue des feuillets – certains portent jusqu’à trois numéros différents, certains ne sont même pas numérotés – semble témoigner d’un long travail de composition narrative, sans que l’on puisse en percer tous les mystères.
Marcel Pagnol, né à Aubagne, est décédé à Paris en laissant des archives extraordinaires. Son bureau, situé au rez-de-chaussée de l’hôtel particulier où il résidait alors, au square de l’avenue Foch, est longtemps resté intact : à sa table, des années durant, trônèrent la machine à écrire, l’encre et les plumiers de l’Académicien. Dans plusieurs pièces de la maison, des malles remplies de bobines de film et des montagnes de papiers allant du sol jusqu’au plafond étaient entreposées, comme les coffres d’un trésor pas complètement mis au jour. Ces archives colossales ont été ouvertes par Nicolas Pagnol, le petit-fils de l’écrivain, afin de rendre possible l’identification et la reconstitution du manuscrit du deuxième volet des Souvenirs d’enfance : Le Château de ma mère.
Des premiers brouillons, des manuscrits plus avancés, des pages dactylographiées corrigées à la main… Il a d’abord fallu se plonger dans les milliers de feuillets désordonnés et hétéroclites que recèlent les archives de Pagnol pour exhumer et identifier les fragments composant Le Château de ma mère. Un jeu de piste d’autant plus méticuleux que certains feuillets s’étaient glissés dans des dossiers de notes portant le titre d’autres ouvrages.
Après l’identification des fragments, un patient jeu d’assemblage a permis de reconstituer la trame complète du manuscrit, alors même que le processus d’écriture de Pagnol brouillait souvent les pistes : contrairement au mythe, il n’écrivait pas au fil de la plume. Et plutôt que de raturer ses textes, il les réécrivait, inlassablement, remaniant constamment l’ordre des phrases et des paragraphes. Il existe ainsi parfois jusqu’à trois ou quatre versions d’un même passage. La numérotation discontinue des feuillets – certains portent jusqu’à trois numéros différents, certains ne sont même pas numérotés – semble témoigner d’un long travail de composition narrative, sans que l’on puisse en percer tous les mystères.