MILLET ET LA PHOTOGRAPHIE
Disponible
Nombre de pages : 64
Poids : 320 gr
Prix : 12.00 €
Livre broché
EAN : 9782815103145
Distributeur : OREP
Nombre de pages : 64
Poids : 320 gr
Prix : 12.00 €
Livre broché
EAN : 9782815103145
Distributeur : OREP
Auteur(s) : Luc DESMARQUEST
Editeur(s) : OREP
Date de parution : 20 mai 2016
Genre(s) : ARTS ET BEAUX LIVRES (3667)
Langue(s) du texte : Français
Jean-François Millet n’est pas connu pour s’être intéressé à la
photographie. Cependant sa correspondance révèle de
nombreuses lettres où il en est question. Le peintre normand a 19
ans lors de « la divulgation de l’héliographie ». Les
développements techniques se multiplient au cours de sa vie
alors que l’artiste en perçoit finement la nature et les enjeux. Millet
n’a jamais pratiqué la photographie, mais on découvre, à travers
ses échanges épistolaires, qu’il collectionne des tirages mais
aussi qu’il intègre la reproduction photographique dans la
stratégie de diffusion de son oeuvre. Il pose aussi devant les
appareils de ses amis ou de photographes célèbres. À la
différence d’un Delacroix, Millet ne semble pas avoir cherché à
substituer des épreuves au modèle vivant, mais, plus surprenant,
il adapte parfois sa façon de peindre aux exigences des prises
de vue. En retour, ses tableaux de scènes paysannes prendront
une large place dans l’iconographie des photographes de la fin
du xixe siècle.
photographie. Cependant sa correspondance révèle de
nombreuses lettres où il en est question. Le peintre normand a 19
ans lors de « la divulgation de l’héliographie ». Les
développements techniques se multiplient au cours de sa vie
alors que l’artiste en perçoit finement la nature et les enjeux. Millet
n’a jamais pratiqué la photographie, mais on découvre, à travers
ses échanges épistolaires, qu’il collectionne des tirages mais
aussi qu’il intègre la reproduction photographique dans la
stratégie de diffusion de son oeuvre. Il pose aussi devant les
appareils de ses amis ou de photographes célèbres. À la
différence d’un Delacroix, Millet ne semble pas avoir cherché à
substituer des épreuves au modèle vivant, mais, plus surprenant,
il adapte parfois sa façon de peindre aux exigences des prises
de vue. En retour, ses tableaux de scènes paysannes prendront
une large place dans l’iconographie des photographes de la fin
du xixe siècle.