LA RÉSISTANCE AU NIHILISME - Contre-histoire de la philosophie, tome XII
Disponible
Nombre de pages : 528
Dimensions : 140 mm x 225 mm
Poids : 555 gr
Prix : 29.00 €
Livre broché
EAN : 9782246805496
Distributeur : HACHETTE LIVRE
Nombre de pages : 528
Dimensions : 140 mm x 225 mm
Poids : 555 gr
Prix : 29.00 €
Livre broché
EAN : 9782246805496
Distributeur : HACHETTE LIVRE
Auteur(s) : Michel Onfray
Editeur(s) : GRASSET
Collection : essai français
Date de parution : 17 juin 2020
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Après « La pensée post-nazie » et « L’autre pensée 68 », tous deux publiés au printemps 2018, voici le dernier volume de l’extraordinaire chantier de Michel Onfray : écrire une « contre-histoire » de la philosophie, cheminant le long de la philosophie officielle, majoritaire, face à elle, et envisager une contre-philosophie embrassant tous les domaines, métaphysiques, esthétiques, politiques, phénoménologiques, poétiques, sociaux. Et proposant des œuvres, des lectures, des philosophes inconnus.
Voici donc « La résistance au nihilisme ».
« Les promesses de Mai n’ont pas été tenues. La révolution politique n’a pas eu lieu, quelle qu’aient pu être ses formes. En revanche la révolution métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d’un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temp. Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n’a pas été suivi par l’avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l’abolition de la domination du supérieur par l’inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l’inférieur s’est mis à dominer le supérieur. Jadis, le patron faisait la loi sur les ouvriers, les enseignants sur leurs élèves, les parents sur leurs enfants. Après Mai ce fut l’inverse. Révolte des esclaves aurait dit Nietzsche : le nihilisme comme symptôme de ce que les déshérités n’ont plus aucune consolation ».
Après une longue introduction sur la construction du nihilisme (le « gauchisme culturel », l’antifascisme et l’antiracisme revisités, le structuralisme, Deleuze, les nouveaux philosophes, Foucault, les libéraux libertaires, la « gauche libertaire » de Bourdieu…), Michel Onfray s’arrête longuement sur trois figures : Vladimir Jankélévitch ; Mikel Dufrenne et « l’affirmation joyeuse » ; enfin Robert Misrahi et « les actes de la joie ». Avant de conclure sur la vie philosophique…
Voici donc « La résistance au nihilisme ».
« Les promesses de Mai n’ont pas été tenues. La révolution politique n’a pas eu lieu, quelle qu’aient pu être ses formes. En revanche la révolution métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d’un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temp. Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n’a pas été suivi par l’avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l’abolition de la domination du supérieur par l’inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l’inférieur s’est mis à dominer le supérieur. Jadis, le patron faisait la loi sur les ouvriers, les enseignants sur leurs élèves, les parents sur leurs enfants. Après Mai ce fut l’inverse. Révolte des esclaves aurait dit Nietzsche : le nihilisme comme symptôme de ce que les déshérités n’ont plus aucune consolation ».
Après une longue introduction sur la construction du nihilisme (le « gauchisme culturel », l’antifascisme et l’antiracisme revisités, le structuralisme, Deleuze, les nouveaux philosophes, Foucault, les libéraux libertaires, la « gauche libertaire » de Bourdieu…), Michel Onfray s’arrête longuement sur trois figures : Vladimir Jankélévitch ; Mikel Dufrenne et « l’affirmation joyeuse » ; enfin Robert Misrahi et « les actes de la joie ». Avant de conclure sur la vie philosophique…