LE PRÉ DES OISEAUX

Disponible
Nombre de pages : 436
Dimensions : 120 mm x 190 mm
Poids : 404 gr
Prix : 18.00 €
Livre broché
EAN : 9782377590650
Distributeur : IN OCTAVO EDITION
Nombre de pages : 436
Dimensions : 120 mm x 190 mm
Poids : 404 gr
Prix : 18.00 €
Livre broché
EAN : 9782377590650
Distributeur : IN OCTAVO EDITION
Auteur(s) : Florence Lizé
Editeur(s) : IN OCTAVO
Date de parution : 12 février 2025
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
Judith Gautier, figure littéraire et première femme à entrer à l'académie Goncourt et si injustement oubliée !
J’aperçus Judith dans les jardins. Elle se tenait de profil, droite et lointaine, princesse païenne au milieu des manants, son beau chignon bouclé et son teint mat d’Italienne. Je traçai mon chemin à travers la foule, craignant toujours de la perdre des
yeux. Timidement, je l’abordai en lui rappelant mon nom. « Mais je me souviens très bien de vous », laissa-t-elle tomber négligemment, embrasant mon cœur d’une chaleur incandescente.
Avril 1968, Celia, treize ans, passe ses vacances de Pâques chez son grand-père à Saint-Énogat, ignorant encore que ce séjour va lui donner une leçon de vie et d’amour. Quel lien étrange va l’unir à Judith Gautier, fille aînée du grand Théophile, elle-même figure littéraire de cette seconde partie du XIXe siècle et première traductrice de la poésie
chinoise en France ?
Ce lien se nomme Suzanne Meyer-Zundel, femme âgée à présent, vivant recluse au Pré des Oiseaux dans le pavillon légué par Judith qu’elle a accompagnée durant ses dernières années d’existence. Chaque visite de Celia, fascinée par cette histoire, va permettre à la conteuse, détentrice de mille secrets, de ranimer les braises de souvenirs enfouis et de
confier à une toute jeune fille un héritage exceptionnel. De ce trio nait une fusion indéniable et une filiation inattendue.
Pour son cinquième roman, Florence Lizé s’attache à la transmission et à la richesse du
passé.
J’aperçus Judith dans les jardins. Elle se tenait de profil, droite et lointaine, princesse païenne au milieu des manants, son beau chignon bouclé et son teint mat d’Italienne. Je traçai mon chemin à travers la foule, craignant toujours de la perdre des
yeux. Timidement, je l’abordai en lui rappelant mon nom. « Mais je me souviens très bien de vous », laissa-t-elle tomber négligemment, embrasant mon cœur d’une chaleur incandescente.
Avril 1968, Celia, treize ans, passe ses vacances de Pâques chez son grand-père à Saint-Énogat, ignorant encore que ce séjour va lui donner une leçon de vie et d’amour. Quel lien étrange va l’unir à Judith Gautier, fille aînée du grand Théophile, elle-même figure littéraire de cette seconde partie du XIXe siècle et première traductrice de la poésie
chinoise en France ?
Ce lien se nomme Suzanne Meyer-Zundel, femme âgée à présent, vivant recluse au Pré des Oiseaux dans le pavillon légué par Judith qu’elle a accompagnée durant ses dernières années d’existence. Chaque visite de Celia, fascinée par cette histoire, va permettre à la conteuse, détentrice de mille secrets, de ranimer les braises de souvenirs enfouis et de
confier à une toute jeune fille un héritage exceptionnel. De ce trio nait une fusion indéniable et une filiation inattendue.
Pour son cinquième roman, Florence Lizé s’attache à la transmission et à la richesse du
passé.