LE PÉCHÉ DE CHARLEMAGNE
Disponible
Nombre de pages : 320
Dimensions : 155 mm x 230 mm
Poids : 435 gr
Prix : 22.50 €
Livre broché
EAN : 9782815102759
Distributeur : OREP
Nombre de pages : 320
Dimensions : 155 mm x 230 mm
Poids : 435 gr
Prix : 22.50 €
Livre broché
EAN : 9782815102759
Distributeur : OREP
Auteur(s) : JOUET Roger
Editeur(s) : OREP
Date de parution : 10 novembre 2015
Genre(s) :
Langue(s) du texte : Français
« Le péché de Charlemagne » ! Ce titre fait référence à une légende tenace, apparue peu après la mort du grand empereur,
et selon laquelle il aurait eu à expier dans l’au-delà un lourd péché, dont les textes n’osent préciser la.
Et si, plus qu’un « péché » au sens chrétien du terme, on pouvait reprocher à Charlemagne d’avoir commis de lourdes fautes
politiques, en organisant très insuffisamment l’Empire qu’il avait su créer par les armes ?
Frappés par la décadence et l’éclatement rapides du monde carolingien, qui s’émiette dès 888, on incrimine généralement
l’incurie des successeurs de Charlemagne, les attaques constantes des Vikings, les ambitions insatiables des Grands. Mais,
au-delà de ces causes bien réelles, Charlemagne lui-même n’est-il pas en grande partie responsable de l’échec de l’Empire ?
Fidélité à des règles successorales aberrantes ; absence d’un système fiscal efficace ; recours systématique à la vassalité :
autant de germes de délitement que Charlemagne a tolérés, voire encouragés, ne voyant de ciment pour l’Empire que dans la
foi chrétienne. Homme du passé, il a finalement bien mal préparé l’avenir.
À partir d’une relecture scrupuleuse de toutes les sources du temps, l’auteur donne du IXe siècle une vision souvent novatrice,
toujours alerte et pertinente.
et selon laquelle il aurait eu à expier dans l’au-delà un lourd péché, dont les textes n’osent préciser la.
Et si, plus qu’un « péché » au sens chrétien du terme, on pouvait reprocher à Charlemagne d’avoir commis de lourdes fautes
politiques, en organisant très insuffisamment l’Empire qu’il avait su créer par les armes ?
Frappés par la décadence et l’éclatement rapides du monde carolingien, qui s’émiette dès 888, on incrimine généralement
l’incurie des successeurs de Charlemagne, les attaques constantes des Vikings, les ambitions insatiables des Grands. Mais,
au-delà de ces causes bien réelles, Charlemagne lui-même n’est-il pas en grande partie responsable de l’échec de l’Empire ?
Fidélité à des règles successorales aberrantes ; absence d’un système fiscal efficace ; recours systématique à la vassalité :
autant de germes de délitement que Charlemagne a tolérés, voire encouragés, ne voyant de ciment pour l’Empire que dans la
foi chrétienne. Homme du passé, il a finalement bien mal préparé l’avenir.
À partir d’une relecture scrupuleuse de toutes les sources du temps, l’auteur donne du IXe siècle une vision souvent novatrice,
toujours alerte et pertinente.