DANIEL WALLARD, PHOTOGRAPHE CLANDESTIN RÉPUTÉ PHARMACIEN
Disponible
Nombre de pages : 244
Dimensions : 215 mm x 310 mm
Poids : 1300 gr
Prix : 30.00 €
Livre broché
EAN : 9782955629611
Distributeur : BVR
Nombre de pages : 244
Dimensions : 215 mm x 310 mm
Poids : 1300 gr
Prix : 30.00 €
Livre broché
EAN : 9782955629611
Distributeur : BVR
Auteur(s) : Benoît Noël
Editeur(s) : BVR
Date de parution : 8 novembre 2016
Genre(s) : ARTS ET BEAUX LIVRES (3667)
Langue(s) du texte : Français
Préface de Pierre JUQUIN
Introduction de Hamid FOULADVIND
Résumé :
Enfant de hussards noirs de la République, Daniel Wallard (1913-1983) fut un chevalier blanc de l’humanisme. Élevé dans les pâtures de Maubeuge, ceintes par de sombres forêts, il tomba amoureux des herbages gras de Touques dominant la mer. Fondateur de la Maison de la culture de Lille en 1935, ce compagnon de route du Parti communiste français y convia André Gide, Fernand Léger et Louis Aragon. Auxiliaire du service de santé sur le front républicain espagnol, l’été 1936, Daniel Wallard, devenu pharmacien à Trouville-sur-Mer en 1939, gagna l’Hôpital de Cambrai dès la mobilisation estivale très ébranlé par le pacte germano-soviétique. Ami de Jean Paulhan – le secrétaire général de la Nouvelle Revue Française – il entre en Résistance à ses côtés et tient la rubrique Les Arts dans la revue Poésie, animée par le poète Pierre Seghers en zone libre. Il défile dans les rues de Trouville-sur-Mer en 1951 en soutien aux époux Ethel et Julius Rosenberg mais prend définitivement ses distances avec le PCF en 1953 lors du « complot » des Blouses Blanches qui vit Joseph Staline s’attaquer, cette fois, aux médecins.
Sous l’Occupation, Jean Paulhan lui fait connaître Paul et Nusch Éluard, Georges et Marcelle Braque, Paul Valéry ou Jean et Lili Dubuffet. Critique d’art sensible et collectionneur avisé, Daniel Wallard possédera des œuvres de Marie Laurencin, Georges Braque, André Masson, André Lhote, Raoul Dufy, Moïse Kisling, Jean Dewasne, Yvonne Guégan et de nombreux Fernand Léger et Jean Fautrier. Fasciné, il n’aura de cesse de photographier des artistes d’excellence dont Alexandre Calder, Blaise Cendrars, Elsa Triolet, Lili Brik, Fernand Ledoux, Jean Grémillon, Lucien Coutaud, Jean Effel, Pierre Seghers, André Hambourg, Georges Delerue, Marc Chagall, Claude Chabrol ou Jean-Paul Sartre. L’écrivain Marcel Jouhandeau lui rendra hommage en quelques mots trempés dans l’acier : « Il y a vol, viol, violence dans votre violon d’Ingres ».
Pour saisir un texte, on en photographie les mots. Pour appréhender le réel, on le balaye du regard. Daniel Wallard nous invite à balayer les mots pour en retrouver le suc, à photographier la vie pour s’extirper du néant jusqu’au vertige. Ce recueil conçu par l’historien d’art Benoît Noël et préfacé par le biographe de Louis Aragon, Pierre Juquin, offre également une introduction du poète iranien Hamid Fouladvind. Cet album révèle enfin des vues radieuses de Trouville-sur-Mer auréolées de rencontres d’un jour ou plus...
Introduction de Hamid FOULADVIND
Résumé :
Enfant de hussards noirs de la République, Daniel Wallard (1913-1983) fut un chevalier blanc de l’humanisme. Élevé dans les pâtures de Maubeuge, ceintes par de sombres forêts, il tomba amoureux des herbages gras de Touques dominant la mer. Fondateur de la Maison de la culture de Lille en 1935, ce compagnon de route du Parti communiste français y convia André Gide, Fernand Léger et Louis Aragon. Auxiliaire du service de santé sur le front républicain espagnol, l’été 1936, Daniel Wallard, devenu pharmacien à Trouville-sur-Mer en 1939, gagna l’Hôpital de Cambrai dès la mobilisation estivale très ébranlé par le pacte germano-soviétique. Ami de Jean Paulhan – le secrétaire général de la Nouvelle Revue Française – il entre en Résistance à ses côtés et tient la rubrique Les Arts dans la revue Poésie, animée par le poète Pierre Seghers en zone libre. Il défile dans les rues de Trouville-sur-Mer en 1951 en soutien aux époux Ethel et Julius Rosenberg mais prend définitivement ses distances avec le PCF en 1953 lors du « complot » des Blouses Blanches qui vit Joseph Staline s’attaquer, cette fois, aux médecins.
Sous l’Occupation, Jean Paulhan lui fait connaître Paul et Nusch Éluard, Georges et Marcelle Braque, Paul Valéry ou Jean et Lili Dubuffet. Critique d’art sensible et collectionneur avisé, Daniel Wallard possédera des œuvres de Marie Laurencin, Georges Braque, André Masson, André Lhote, Raoul Dufy, Moïse Kisling, Jean Dewasne, Yvonne Guégan et de nombreux Fernand Léger et Jean Fautrier. Fasciné, il n’aura de cesse de photographier des artistes d’excellence dont Alexandre Calder, Blaise Cendrars, Elsa Triolet, Lili Brik, Fernand Ledoux, Jean Grémillon, Lucien Coutaud, Jean Effel, Pierre Seghers, André Hambourg, Georges Delerue, Marc Chagall, Claude Chabrol ou Jean-Paul Sartre. L’écrivain Marcel Jouhandeau lui rendra hommage en quelques mots trempés dans l’acier : « Il y a vol, viol, violence dans votre violon d’Ingres ».
Pour saisir un texte, on en photographie les mots. Pour appréhender le réel, on le balaye du regard. Daniel Wallard nous invite à balayer les mots pour en retrouver le suc, à photographier la vie pour s’extirper du néant jusqu’au vertige. Ce recueil conçu par l’historien d’art Benoît Noël et préfacé par le biographe de Louis Aragon, Pierre Juquin, offre également une introduction du poète iranien Hamid Fouladvind. Cet album révèle enfin des vues radieuses de Trouville-sur-Mer auréolées de rencontres d’un jour ou plus...