LE CHEVAL EN NORMANDIE - DU CARROSSIER NOIR AU SELLE FRANÇAIS (1665-1965)
Disponible
Nombre de pages : 192
Dimensions : 210 mm x 297 mm
Poids : 500 gr
Prix : 10.00 €
Livre broché
EAN : 9782815102209
Distributeur : OREP
Nombre de pages : 192
Dimensions : 210 mm x 297 mm
Poids : 500 gr
Prix : 10.00 €
Livre broché
EAN : 9782815102209
Distributeur : OREP
Auteur(s) : TALON Alain
Editeur(s) : OREP
Date de parution : 1 août 2014
Genre(s) : ARTS ET BEAUX LIVRES (3667)
Langue(s) du texte : Français
Le cheval normand entre dans l’histoire avec la conquête de l’Angleterre en 1066. Figuré sur la Tapisserie de Bayeux, il entretient déjà un rapport étroit avec l’homme du Moyen Âge. Grâce aux initiatives royales et nobiliaires, la Normandie conforte sa prédisposition pour l’élevage des chevaux. Louis XIV crée les haras publics en 1665 ; son fils, le Grand Dauphin, installe à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans le Cotentin, son propre établissement en 1693 avant la création du haras du Pin en 1715 ; Honoré III Grimaldi-Matignon construit à Torigni ses prestigieuses écuries à partir de 1768. Ces implantations contribuent à bonifier très tôt la jumenterie normande. Terre d’excellence et d’innovation, la Manche élabore grâce à l’intuition d’hommes tels qu’Éphrem Houël, Pierre-Étienne Joseph-Lafosse, la race Trotteur et pose, au XIXe siècle, les fondations du cheval de selle.
Les guerres jalonnent l’histoire d’un cheval à vocation d’abord militaire, puis de carrosse ou de service. L’armée recrute en Normandie les chevaux dont elle a tant besoin. Ainsi, le dépôt d’étalons de Saint-Lô, créé en 1806, connaît un développement considérable au XIXe siècle, après la défaite de Sedan en 1870. Les deux guerres mondiales meurtrissent les Normands et leurs chevaux les obligent à inventer de nouveaux modèles pour de nouveaux usages, tel le cob artilleur puis le cob civil. Un autre visionnaire, Paul de Laurens, directeur du dépôt de Saint-Lô, grâce à la volonté et la passion de la jeune génération des éleveurs-cavaliers de la Manche et du Calvados, conçoit à la Libération le nouveau métier d’éleveur de chevaux de sport, en sauvant le demi-sang ancêtre du Selle français.
C’est une galerie d’hommes et de chevaux – anonymes mais aussi célèbres – de la circonscription du haras de Saint-Lô, dans le Calvados et la Manche, que ce livre vous invite à rencontrer.
Les guerres jalonnent l’histoire d’un cheval à vocation d’abord militaire, puis de carrosse ou de service. L’armée recrute en Normandie les chevaux dont elle a tant besoin. Ainsi, le dépôt d’étalons de Saint-Lô, créé en 1806, connaît un développement considérable au XIXe siècle, après la défaite de Sedan en 1870. Les deux guerres mondiales meurtrissent les Normands et leurs chevaux les obligent à inventer de nouveaux modèles pour de nouveaux usages, tel le cob artilleur puis le cob civil. Un autre visionnaire, Paul de Laurens, directeur du dépôt de Saint-Lô, grâce à la volonté et la passion de la jeune génération des éleveurs-cavaliers de la Manche et du Calvados, conçoit à la Libération le nouveau métier d’éleveur de chevaux de sport, en sauvant le demi-sang ancêtre du Selle français.
C’est une galerie d’hommes et de chevaux – anonymes mais aussi célèbres – de la circonscription du haras de Saint-Lô, dans le Calvados et la Manche, que ce livre vous invite à rencontrer.