UNE MAISON N'EST RIEN
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Nombre de pages : 132
Dimensions : 135 mm x 215 mm
Poids : 173 gr
Prix : 17.00 €
Autre format de livre
EAN : 9782234055230
Distributeur : HACHETTE LIVRE
Nombre de pages : 132
Dimensions : 135 mm x 215 mm
Poids : 173 gr
Prix : 17.00 €
Autre format de livre
EAN : 9782234055230
Distributeur : HACHETTE LIVRE
Auteur(s) : Michel Besnier
Editeur(s) : STOCK
Collection : La Bleue
Date de parution : 8 janvier 2003
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
Sa mère partie en maison de retraite, le narrateur décide de ne pas garder la maison de son enfance. Il faut vider et vendre cette maison depuis longtemps sans homme, qui s'abîme et se déglingue. Déplacer, trier, emplir des cartons, aller à la déchetterie, nettoyer, expertiser.
C'est le récit de cette épreuve - la maîtriser pour en faire quelque chose au lieu de la subir - qui nous est donné ici, entre désir de mémoire et tentation de table rase.
Cet inventaire réveille des souvenirs heureux ou cruels et permet de reconstituer l'histoire familiale : la machine à écrire du père gendarme, le vélo de la mère, la blouse bleue de l'École normale, les jouets, les collections d'enfance que l'on retrouve avec émotion. Ou pire, les objets que l'on cherche en vain, perdus ou jetés, comme les photos détruites par le père.
Chaque famille a ses secrets et l'on devine ici que « la maison du père » n'a pas toujours été un havre de bonheur. Mais le narrateur veut effacer l'ardoise, oubliés les ratés, pardonner et fuir.
Que reste-t-il d'une maison quand ses habitants l'ont désertée ? On emporte avec soi quelques objets, des lettres et des photos, une odeur.
C'est le récit de cette épreuve - la maîtriser pour en faire quelque chose au lieu de la subir - qui nous est donné ici, entre désir de mémoire et tentation de table rase.
Cet inventaire réveille des souvenirs heureux ou cruels et permet de reconstituer l'histoire familiale : la machine à écrire du père gendarme, le vélo de la mère, la blouse bleue de l'École normale, les jouets, les collections d'enfance que l'on retrouve avec émotion. Ou pire, les objets que l'on cherche en vain, perdus ou jetés, comme les photos détruites par le père.
Chaque famille a ses secrets et l'on devine ici que « la maison du père » n'a pas toujours été un havre de bonheur. Mais le narrateur veut effacer l'ardoise, oubliés les ratés, pardonner et fuir.
Que reste-t-il d'une maison quand ses habitants l'ont désertée ? On emporte avec soi quelques objets, des lettres et des photos, une odeur.