LA PORTE DU FRIGO SE FROTTE ENCORE LES YEUX
Disponible
Nombre de pages : 40
Dimensions : 110 mm x 150 mm
Poids : 50 gr
Prix : 16.00 €
Livre broché
EAN : 9791093019895
Distributeur : ATELIER ART ROUGIER
Nombre de pages : 40
Dimensions : 110 mm x 150 mm
Poids : 50 gr
Prix : 16.00 €
Livre broché
EAN : 9791093019895
Distributeur : ATELIER ART ROUGIER
Auteur(s) : Séverine Garnier
Editeur(s) : ROUGIER
Collection : Plis Urgents
Date de parution : 7 décembre 2023
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
Avant propos
Ouvrir la porte du frigo, y trouver les événements du quotidien, les mémoires, les fantaisies impératives, « agrafer la date et la guirlande de rituels » ; un journal poétique où l’hippopotame se range dans le tiroir de la salle de bain. L’auteure dévoile
« des carrés de lumière » et d’autres invités insolites, juste là, « en penchant légèrement la tête ». Des morceaux fragiles qui palpitent là tout près. On avance au rythme de ce qui ose. S’ouvre alors un espace à la frontière de la peau. Écrit en vers libre, sans capitale, (leur présence dans ma mise en page est une liberté de ma part, elle est le poussoir, l’ouverture de la porte du frigo), ces poèmes éclairent le dedans le contenant que j’illustre de quelques gravures monotypes. Le choix de Séverine est la mesure variable de vers, affranchis des contraintes, cette forme offre aux lecteurs l’imaginaire, les métaphores, de belles libertés et appropriations.
Pour ma part, enfant j’ai douté longtemps de l’existence de produits cachés dans l’obscurité du frigo, existent-ils en mon absence ?
À vous chers lecteurs de découvrir ce que Séverine é y a rangé.
Ndé
Ouvrir la porte du frigo, y trouver les événements du quotidien, les mémoires, les fantaisies impératives, « agrafer la date et la guirlande de rituels » ; un journal poétique où l’hippopotame se range dans le tiroir de la salle de bain. L’auteure dévoile
« des carrés de lumière » et d’autres invités insolites, juste là, « en penchant légèrement la tête ». Des morceaux fragiles qui palpitent là tout près. On avance au rythme de ce qui ose. S’ouvre alors un espace à la frontière de la peau. Écrit en vers libre, sans capitale, (leur présence dans ma mise en page est une liberté de ma part, elle est le poussoir, l’ouverture de la porte du frigo), ces poèmes éclairent le dedans le contenant que j’illustre de quelques gravures monotypes. Le choix de Séverine est la mesure variable de vers, affranchis des contraintes, cette forme offre aux lecteurs l’imaginaire, les métaphores, de belles libertés et appropriations.
Pour ma part, enfant j’ai douté longtemps de l’existence de produits cachés dans l’obscurité du frigo, existent-ils en mon absence ?
À vous chers lecteurs de découvrir ce que Séverine é y a rangé.
Ndé