LES ÉLECTIONS SÉNATORIALES DE 2001 DANS LA MANCHE
Disponible
Nombre de pages : 143
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 241 gr
Prix : 20.00 €
Livre relié
EAN : 9782354580100
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Nombre de pages : 143
Dimensions : 150 mm x 220 mm
Poids : 241 gr
Prix : 20.00 €
Livre relié
EAN : 9782354580100
Distributeur : EUROCIBLES INTERSERVICES
Auteur(s) : Michel BOIVIN
Editeur(s) : EUROCIBLES
Collection : I&I
Date de parution : 15 février 2011
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
En 2001, la Manche, pourtant souvent fidèle à sa réputation de département « violemment modéré », élit pour la première fois sous la Cinquième République un sénateur de gauche. Un contexte perturbant, des électeurs sénatoriaux renouvelés, une campagne électorale ouverte ont amené ces résultats inédits. Les succès de Jean Bizet, Jean-Pierre Godefroy et Jean-François Le Grand sont ceux de professionnels de la politique locale : les trois sénateurs de la Manche ont reçu une solide formation politique comme militants et comme élus.
Pour autant, selon Michel BOIVIN, le cadre des élections sénatoriales et le régime de désignation des électeurs sénatoriaux altèrent la représentativité du Sénat par manque d’équité et de cohérence. Nul doute que son crédit et son rôle seraient accrus avec une représentativité plus large et plus authentique. Conçu comme une chambre de réflexion en matière législative et comme une chambre de vigilance en matière de respect des règles de droit, le Sénat gagnerait à coup sûr en légitimité en fondant celle-ci dans les réalités sociologiques d’aujourd’hui. Le retour au scrutin majoritaire à deux tours pour élire en 2011 les sénateurs dans les départements à trois sièges, donc les sénateurs de la Manche, va, au contraire, affaiblir sa représentativité et donc sa légitimité.
A l'heure des élections sénatoriales 2011, Michel BOIVIN propose un éclairage averti, tant sur le plan politique que sociologique, sur les enjeux de ces élections depuis 2001, année depuis laquelle elles ne sont « plus tout à fait comme les autres ».
Pour autant, selon Michel BOIVIN, le cadre des élections sénatoriales et le régime de désignation des électeurs sénatoriaux altèrent la représentativité du Sénat par manque d’équité et de cohérence. Nul doute que son crédit et son rôle seraient accrus avec une représentativité plus large et plus authentique. Conçu comme une chambre de réflexion en matière législative et comme une chambre de vigilance en matière de respect des règles de droit, le Sénat gagnerait à coup sûr en légitimité en fondant celle-ci dans les réalités sociologiques d’aujourd’hui. Le retour au scrutin majoritaire à deux tours pour élire en 2011 les sénateurs dans les départements à trois sièges, donc les sénateurs de la Manche, va, au contraire, affaiblir sa représentativité et donc sa légitimité.
A l'heure des élections sénatoriales 2011, Michel BOIVIN propose un éclairage averti, tant sur le plan politique que sociologique, sur les enjeux de ces élections depuis 2001, année depuis laquelle elles ne sont « plus tout à fait comme les autres ».