MARIE VASSILIEFF - L’ŒUVRE ARTISTIQUE - L’ACADÉMIE DE PEINTURE - LA CANTINE DE MONTPARNASSE
Disponible
Nombre de pages : 224
Dimensions : 220 mm x 300 mm
Poids : 1160 gr
Prix : 29.00 €
Livre broché
EAN : 9782955629628
Distributeur : BVR
Nombre de pages : 224
Dimensions : 220 mm x 300 mm
Poids : 1160 gr
Prix : 29.00 €
Livre broché
EAN : 9782955629628
Distributeur : BVR
Auteur(s) : Benoît NOËL
Editeur(s) : BVR
Date de parution : 24 novembre 2017
Genre(s) : ARTS ET BEAUX LIVRES (3667)
Langue(s) du texte : Français
Fille de propriétaires terriens, Marie Vassilieff naît à Smolensk en Russie, en 1884. Formée à l’Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, elle arrive à Paris en 1905. Élève de l’Académie Matisse, elle participe aux Salons des Indépendants et d’Automne avec des tableaux cubistes colorés, salués par Guillaume Apollinaire. Après avoir fondé deux académies liées à une société d’art et de littérature russe, elle ouvre la sienne dans une impasse perpendiculaire au 21 de l’avenue du Maine. Les premiers membres sont l’Espagnole Maria Blanchard et la Yougoslave Hélène Dorotka, les Russes Xenia Boguslawskaja, Ossip Zadkine, Maruschka de Anders et Chana Orloff, la Galloise Nina Hamnett, l’Italien Amedeo Modigliani, l’Américain Charles Douglas, le Lituanien Jacques Lipchitz ou le Hongrois Hunt Diederich. En 1913 et 1914, Fernand Léger y donne deux conférences remarquées sur la peinture contemporaine. En 1914, elle crée une cantine populaire pour les artistes et les modèles de Montparnasse, fréquentée par les artistes susdits et Marc Chagall, Matisse, Picasso, Tsugouharu Foujita, le couturier Paul Poiret, Jean Cocteau, André Gide, Léon Trostki ou Serge de Diaghilev, le fondateur des Ballets russes.
En octobre 1915, elle ferme sa cantine et retourne en Russie où elle participe à deux expositions mythiques : la Dernière exposition futuriste de tableaux 0,10 de Pétrograd où Kasimir Malevitch expose son fameux Carré noir sur fond blanc et l’exposition moscovite Magasin où ses premières poupées côtoient les œuvres suprématistes de Vladimir Tatline, Alexandra Exter ou Alexandre Rodtchenko. Rentrée en France, André Salmon lui accorde, en juillet 1916, neuf tableaux, signe de son aura d’alors, à l’exposition L’Art Moderne en France sise chez Paul Poiret. Picasso y montre enfin les Demoiselles d’Avignon. Suite à la réouverture de sa cantine, elle accueille, le 14 janvier 1917, le mémorable Banquet Braque réunissant Marcelle et Georges Braque, Jeanne et Fernand Léger, Picasso et le mannequin Pâquerette, Matisse, Modigliani, Blaise Cendrars, André Derain, Juan Gris, Max Jacob ou Beatrice Hastings.
Devenue mère en 1917, elle peint d’étincelants portraits de son fils Pierre et ses poupées sont célébrées à Berlin, New York et Londres où Peggy Guggenheim l’invite à exposer. Elle lance le parfum Arlequinade avec Paul Poiret, coud des costumes pour les Ballets suédois de Rolf de Maré, crée un « mobilier baroque » pour l’exposition des Arts décoratifs de 1925 ou enlumine deux piliers de la brasserie La Coupole. Prodigue pour les arts de la scène, elle y est auteure, danseuse, décoratrice ou marionnettiste pour les compagnies de Claude et Philippe-Marie Duboscq, Maria Riccotti et Enrico Prampolini, Geza Blattner ou Louise Lara et Édouard Autant. Pour ces derniers, elle conçoit le costume en rhodoïd des comédiennes incarnant les Voyelles du sonnet d’Arthur Rimbaud, représenté dans un théâtre de l’Exposition Paris-1937.
En octobre 1915, elle ferme sa cantine et retourne en Russie où elle participe à deux expositions mythiques : la Dernière exposition futuriste de tableaux 0,10 de Pétrograd où Kasimir Malevitch expose son fameux Carré noir sur fond blanc et l’exposition moscovite Magasin où ses premières poupées côtoient les œuvres suprématistes de Vladimir Tatline, Alexandra Exter ou Alexandre Rodtchenko. Rentrée en France, André Salmon lui accorde, en juillet 1916, neuf tableaux, signe de son aura d’alors, à l’exposition L’Art Moderne en France sise chez Paul Poiret. Picasso y montre enfin les Demoiselles d’Avignon. Suite à la réouverture de sa cantine, elle accueille, le 14 janvier 1917, le mémorable Banquet Braque réunissant Marcelle et Georges Braque, Jeanne et Fernand Léger, Picasso et le mannequin Pâquerette, Matisse, Modigliani, Blaise Cendrars, André Derain, Juan Gris, Max Jacob ou Beatrice Hastings.
Devenue mère en 1917, elle peint d’étincelants portraits de son fils Pierre et ses poupées sont célébrées à Berlin, New York et Londres où Peggy Guggenheim l’invite à exposer. Elle lance le parfum Arlequinade avec Paul Poiret, coud des costumes pour les Ballets suédois de Rolf de Maré, crée un « mobilier baroque » pour l’exposition des Arts décoratifs de 1925 ou enlumine deux piliers de la brasserie La Coupole. Prodigue pour les arts de la scène, elle y est auteure, danseuse, décoratrice ou marionnettiste pour les compagnies de Claude et Philippe-Marie Duboscq, Maria Riccotti et Enrico Prampolini, Geza Blattner ou Louise Lara et Édouard Autant. Pour ces derniers, elle conçoit le costume en rhodoïd des comédiennes incarnant les Voyelles du sonnet d’Arthur Rimbaud, représenté dans un théâtre de l’Exposition Paris-1937.