LES FLEURS DU MAL (MANUSCRIT) - (Les épreuves des poèmes de Baudelaire, corrigées à la main - Illustrations : Auguste Rodin)
Disponible
Nombre de pages : 376
Dimensions : 250 mm x 350 mm
Poids : 2700 gr
Prix : 190.00 €
Livre relié
EAN : 9782954268774
Distributeur : EDITIONS DES SAINTS PERES
Nombre de pages : 376
Dimensions : 250 mm x 350 mm
Poids : 2700 gr
Prix : 190.00 €
Livre relié
EAN : 9782954268774
Distributeur : EDITIONS DES SAINTS PERES
Auteur(s) : Charles Baudelaire – Auguste Rodin
Editeur(s) : SAINTS PERES
Collection : Manuscrits
Date de parution : 15 juin 2015
Genre(s) : ARTS ET BEAUX LIVRES
Langue(s) du texte : Français
LES EPREUVES CORRIGEES DE CHARLES BAUDELAIRE
Avant de donner son « bon à tirer » définitif, Baudelaire retravaille plusieurs fois son recueil.
Il rectifie, se reprend, rature, sollicite l’avis de son éditeur jusqu’à l’épuisement.
1000 EXEMPLAIRES NUMEROTES
Cette édition prévoit deux tirages : un tirage de tête numéroté de 1 à 1000, dans un coffret de couleur bleu marine, et un second de couleur ivoire, non numéroté.
UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL SUR LES COULISSES DE L'ECRITURE POETIQUE
Dans ce document manuscrit inédit, Baudelaire nous apparaît comme un Sisyphe de l’écriture, abandonnant douloureusement l’œuvre de sa vie et cherchant, dans les incessants remaniements de son texte, une forme de perfection esthétique.
ILLUSTRE PAR RODIN
En 1887, Auguste Rodin, passionné par la poésie de Baudelaire, décide d’illustrer son propre exemplaire des Fleurs du mal.
Nous avons décidé d'insérer ces 13 dessins inédits dans le volume, afin de l’illustrer et d’en faire un objet unique.
UN RECUEIL SULFUREUX
Quelques jours après la sortie des Fleurs du mal, Baudelaire s’attire les foudres de la presse, notamment du critique du Figaro, Gustave Bourdin. La direction de la Sûreté publique saisit aussitôt le parquet pour offense à la morale publique et religieuse, et aux bonnes mœurs.
En dépit de l’incompréhension à laquelle il se heurte, l'auteur ne doute pas de l’avenir de son œuvre : il sait que son écriture résistera. En juillet 1857, il écrit à sa mère : « On me refuse tout, l’esprit d’invention et même la connaissance de la langue française. Je me moque de tous ces imbéciles, et je sais que ce volume, avec ses qualités et ses défauts, fera son chemin dans la mémoire du public lettré, à côté des meilleures poésies de V. Hugo, de Th. Gautier et même de Byron. »
Composées essentiellement entre 1841 et 1857, Les Fleurs du mal sont annoncées plusieurs années avant leur parution d’abord sous le titre Les Lesbiennes, puis Les Limbes. Alors qu’une première version du recueil est prête en 1850, le poète n’obtient que très rarement la publication de ses poésies dans les revues. Il en offre en revanche de nombreuses lectures dans les cafés parisiens, ce qui lui permet de gagner une réputation auprès de ses pairs, notamment Th. Gautier et V. Hugo.
LE SEUL MANUSCRIT DE BAUDELAIRE
Estimé 3 millions de francs, les épreuves corrigées sont donc les seules traces manuscrites autour des Fleurs du mal. Elles ont été préemptées par la Bibliothèque nationale de France en juin 1998 lors d’une vente aux enchères chez Drouot, pour de 3,2 millions de francs. Une somme colossale pour ce type de documents.
EDITE POUR LA PREMIERE FOIS
Le livre est assemblé par les ateliers Babouot (relieur de La Pléiade). Chaque coffret est fabriqué à la main
Avant de donner son « bon à tirer » définitif, Baudelaire retravaille plusieurs fois son recueil.
Il rectifie, se reprend, rature, sollicite l’avis de son éditeur jusqu’à l’épuisement.
1000 EXEMPLAIRES NUMEROTES
Cette édition prévoit deux tirages : un tirage de tête numéroté de 1 à 1000, dans un coffret de couleur bleu marine, et un second de couleur ivoire, non numéroté.
UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL SUR LES COULISSES DE L'ECRITURE POETIQUE
Dans ce document manuscrit inédit, Baudelaire nous apparaît comme un Sisyphe de l’écriture, abandonnant douloureusement l’œuvre de sa vie et cherchant, dans les incessants remaniements de son texte, une forme de perfection esthétique.
ILLUSTRE PAR RODIN
En 1887, Auguste Rodin, passionné par la poésie de Baudelaire, décide d’illustrer son propre exemplaire des Fleurs du mal.
Nous avons décidé d'insérer ces 13 dessins inédits dans le volume, afin de l’illustrer et d’en faire un objet unique.
UN RECUEIL SULFUREUX
Quelques jours après la sortie des Fleurs du mal, Baudelaire s’attire les foudres de la presse, notamment du critique du Figaro, Gustave Bourdin. La direction de la Sûreté publique saisit aussitôt le parquet pour offense à la morale publique et religieuse, et aux bonnes mœurs.
En dépit de l’incompréhension à laquelle il se heurte, l'auteur ne doute pas de l’avenir de son œuvre : il sait que son écriture résistera. En juillet 1857, il écrit à sa mère : « On me refuse tout, l’esprit d’invention et même la connaissance de la langue française. Je me moque de tous ces imbéciles, et je sais que ce volume, avec ses qualités et ses défauts, fera son chemin dans la mémoire du public lettré, à côté des meilleures poésies de V. Hugo, de Th. Gautier et même de Byron. »
Composées essentiellement entre 1841 et 1857, Les Fleurs du mal sont annoncées plusieurs années avant leur parution d’abord sous le titre Les Lesbiennes, puis Les Limbes. Alors qu’une première version du recueil est prête en 1850, le poète n’obtient que très rarement la publication de ses poésies dans les revues. Il en offre en revanche de nombreuses lectures dans les cafés parisiens, ce qui lui permet de gagner une réputation auprès de ses pairs, notamment Th. Gautier et V. Hugo.
LE SEUL MANUSCRIT DE BAUDELAIRE
Estimé 3 millions de francs, les épreuves corrigées sont donc les seules traces manuscrites autour des Fleurs du mal. Elles ont été préemptées par la Bibliothèque nationale de France en juin 1998 lors d’une vente aux enchères chez Drouot, pour de 3,2 millions de francs. Une somme colossale pour ce type de documents.
EDITE POUR LA PREMIERE FOIS
Le livre est assemblé par les ateliers Babouot (relieur de La Pléiade). Chaque coffret est fabriqué à la main