MON EXODE DE JUIN 40
Disponible
Nombre de pages : 160
Poids : 320 gr
Prix : 19.90 €
Livre broché
EAN : 9782815103381
Distributeur : OREP
Nombre de pages : 160
Poids : 320 gr
Prix : 19.90 €
Livre broché
EAN : 9782815103381
Distributeur : OREP
Auteur(s) : REGNIER Gérard
Editeur(s) : OREP
Date de parution : 29 octobre 2016
Genre(s) : HISTOIRE (3377)
Langue(s) du texte : Français
Gérard Régnier raconte son exode de juin 1940 en historien, en le
situant avec précision dans cette période qui apparaît avec le
recul comme la plus sombre de notre histoire nationale : les
« années noires ». Il décrit minutieusement la situation
internationale au cours des années 1930, le recul des Alliés
français et anglais face aux provocations d’Hitler et à sa
« diplomatie du bluff », la confiance irraisonnée des responsables
politiques timorés et des militaires incapables.
Son récit nous le montre à 6 ans, le 11 juin 1940, avec sa mère
veuve et son frère de 12 ans, traversant l’estuaire de la Seine, du
Havre à Trouville-sur-Mer, sur un bateau de pêcheurs, sous le
mitraillage des avions Stukas allemands. En 1941 et en 1942, au
Havre, pendant les bombardements, c’est une succession de nuits
passées dans une cave minuscule. Évacué à Lillebonne en 1943, il
voit un jour son jeune instituteur, dans la rue, en uniforme milicien. Il
apprendra longtemps après la guerre que, appartenant à un groupe
de lycéens résistants du Havre, il avait été arrêté en 1941 par la
police allemande et emprisonné six mois à la prison de la Santé.
Et, « privilège » d’un Havrais, l’auteur connaîtra un second exode,
quatre ans plus tard, en août 1944, parcourant par étapes,
entièrement à pied cette fois, les quarante kilomètres qui séparent
Le Havre de Lillebonne. Les femmes tondues sur la place de la
mairie, le jour de leur arrivée, est un souvenir indéfectible.
Plongé prématurément en observateur attentif dans le monde des
adultes, les conditions exceptionnelles de cette période lui
permettent de les apprécier dans leur comportement. Mais,
protégé par une mère admirable, profitant du moindre petit
bonheur au quotidien, il tient à montrer que pour l’enfant, les
circonstances les plus dramatiques sont suivies très souvent de
moments de joie, témoins de l’aptitude de l’enfance à la résilience.
situant avec précision dans cette période qui apparaît avec le
recul comme la plus sombre de notre histoire nationale : les
« années noires ». Il décrit minutieusement la situation
internationale au cours des années 1930, le recul des Alliés
français et anglais face aux provocations d’Hitler et à sa
« diplomatie du bluff », la confiance irraisonnée des responsables
politiques timorés et des militaires incapables.
Son récit nous le montre à 6 ans, le 11 juin 1940, avec sa mère
veuve et son frère de 12 ans, traversant l’estuaire de la Seine, du
Havre à Trouville-sur-Mer, sur un bateau de pêcheurs, sous le
mitraillage des avions Stukas allemands. En 1941 et en 1942, au
Havre, pendant les bombardements, c’est une succession de nuits
passées dans une cave minuscule. Évacué à Lillebonne en 1943, il
voit un jour son jeune instituteur, dans la rue, en uniforme milicien. Il
apprendra longtemps après la guerre que, appartenant à un groupe
de lycéens résistants du Havre, il avait été arrêté en 1941 par la
police allemande et emprisonné six mois à la prison de la Santé.
Et, « privilège » d’un Havrais, l’auteur connaîtra un second exode,
quatre ans plus tard, en août 1944, parcourant par étapes,
entièrement à pied cette fois, les quarante kilomètres qui séparent
Le Havre de Lillebonne. Les femmes tondues sur la place de la
mairie, le jour de leur arrivée, est un souvenir indéfectible.
Plongé prématurément en observateur attentif dans le monde des
adultes, les conditions exceptionnelles de cette période lui
permettent de les apprécier dans leur comportement. Mais,
protégé par une mère admirable, profitant du moindre petit
bonheur au quotidien, il tient à montrer que pour l’enfant, les
circonstances les plus dramatiques sont suivies très souvent de
moments de joie, témoins de l’aptitude de l’enfance à la résilience.