F4U CORSAIR_ 1940-1964, DU PROTOTYPE AU F4U-7
Disponible
Nombre de pages : 224
Dimensions : 215 mm x 305 mm
Poids : 1175 gr
Prix : 35.00 €
Livre relié
EAN : 9782840484752
Distributeur : HEIMDAL
Nombre de pages : 224
Dimensions : 215 mm x 305 mm
Poids : 1175 gr
Prix : 35.00 €
Livre relié
EAN : 9782840484752
Distributeur : HEIMDAL
Auteur(s) : BRUNO PAUTIGNY
Editeur(s) : HEIMDAL
Date de parution : 6 septembre 2019
Genre(s) :
Langue(s) du texte : Français
À la fin des années trente, redresser la situation économique constitue le principal souci des États Unis. Malgré les tensions et les désirs
de conquête non dissimulés émanant de l’Allemagne, F. D. Roosevelt et son gouvernement refusent de s’engager militairement en Europe.
La perspective d’un conflit mondial n’en inquiète pas moins à juste titre les représentants américains, car le réarmement immodéré
de l’Allemagne signe une violation du Traité de Versailles. Son désir de neutralité n’empêche pas l’Amérique de rester vigilante ;
les militaires, et la Marine en particulier, ont toutes les raisons d’imaginer que l’escalade d’un conflit géopolitique à l’échelle mondiale
les amènera inévitablement à se battre dans le Pacifique.
Considérant que son matériel est performant, mais sans doute voué à une obsolescence rapide, la Marine décide de moderniser la flotte
de ses avions embarqués et fait donc appel à plusieurs fabricants aéronautiques pour concevoir un nouveau chasseur. À l’époque, le monde
de l’aéronautique délaisse le bon vieux moteur radial pour se tourner vers des moteurs en ligne. Malgré l’excellence de cette formule,
la marine américaine avance des arguments tout aussi valables : « simple », refroidi par air et facile à mettre en oeuvre, le moteur en
étoile implique surtout, vu les rudes conditions de vie des avions embarqués, une maintenance moins laborieuse et moins compliquée
que les moteurs refroidis par liquide.
L’encombrement constituait une autre problématique d’importance. Doté d’un puissant moteur, l’appareil n’en devait pas moins être
de dimensions très réduites pour trouver place sur les porte-avions. Un vrai défi pour les constructeurs lancés dans l’aventure. Vought-
Sikorsky Aircraft (V.S.A.) finira par remporter ce challenge avec son projet V.166B soumis à la Marine.
Le Corsair était né…
de conquête non dissimulés émanant de l’Allemagne, F. D. Roosevelt et son gouvernement refusent de s’engager militairement en Europe.
La perspective d’un conflit mondial n’en inquiète pas moins à juste titre les représentants américains, car le réarmement immodéré
de l’Allemagne signe une violation du Traité de Versailles. Son désir de neutralité n’empêche pas l’Amérique de rester vigilante ;
les militaires, et la Marine en particulier, ont toutes les raisons d’imaginer que l’escalade d’un conflit géopolitique à l’échelle mondiale
les amènera inévitablement à se battre dans le Pacifique.
Considérant que son matériel est performant, mais sans doute voué à une obsolescence rapide, la Marine décide de moderniser la flotte
de ses avions embarqués et fait donc appel à plusieurs fabricants aéronautiques pour concevoir un nouveau chasseur. À l’époque, le monde
de l’aéronautique délaisse le bon vieux moteur radial pour se tourner vers des moteurs en ligne. Malgré l’excellence de cette formule,
la marine américaine avance des arguments tout aussi valables : « simple », refroidi par air et facile à mettre en oeuvre, le moteur en
étoile implique surtout, vu les rudes conditions de vie des avions embarqués, une maintenance moins laborieuse et moins compliquée
que les moteurs refroidis par liquide.
L’encombrement constituait une autre problématique d’importance. Doté d’un puissant moteur, l’appareil n’en devait pas moins être
de dimensions très réduites pour trouver place sur les porte-avions. Un vrai défi pour les constructeurs lancés dans l’aventure. Vought-
Sikorsky Aircraft (V.S.A.) finira par remporter ce challenge avec son projet V.166B soumis à la Marine.
Le Corsair était né…