LE GRAND FESTIN
Disponible
Nombre de pages : 64
Dimensions : 190 mm x 190 mm
Poids : 263 gr
Prix : 13.00 €
Poche
EAN : 9782490274000
Distributeur : TIRET DU 6
Nombre de pages : 64
Dimensions : 190 mm x 190 mm
Poids : 263 gr
Prix : 13.00 €
Poche
EAN : 9782490274000
Distributeur : TIRET DU 6
Auteur(s) : MERON LENA DE MOURA
Editeur(s) : TIRET DU 6
Date de parution : 24 novembre 2018
Genre(s) : BANDES DESSINÉES, COMICS, MANGAS
Langue(s) du texte : Français
Une fable terrible pour parler de l'horreur des tranchées
Trois sales bestioles ont repéré une proie. Le festin promet d’être royal. Avant qu’ils ne s’y précipitent, chacun se jauge et se juge. Il n’y aura pas de pitié !
L’attaque commence : nos va-t-en-guerre parviennent au butin et commencent enfin leur festin. La nourriture ne manque pas et cependant aucun n’est satisfait. Il en faut plus, beaucoup plus. Une guerre de position s’installe. L’exaspération est à son comble et la haine longtemps retenue éclate. Jusqu’à l’écœurement. Jusqu’au malaise. Jusqu’à la mort ?
Au fur et à mesure de l’histoire, comme en écho, surgissent les voix des tranchées. Le spectateur comprend alors où il est : quelque part, dans un no man’s land, il y a cent ans, après un assaut.
Comment rendre compte de la Première Guerre mondiale, de sa déshumanisation, de sa brutalité, de toutes ces vies saccagées, de son échec dans la construction de la paix ?
La fable, en choisissant des vermines qui furent le cauchemar des poilus, offre l’avantage de représenter allégoriquement tous les maux, tous les travers, tous les enjeux de cette « Grande Guerre ». Toute l’ironie aussi. Mais les mots ne suffisent pas. Il faut des images, des images fortes, qui restent gravées dans les mémoires.
Trois sales bestioles ont repéré une proie. Le festin promet d’être royal. Avant qu’ils ne s’y précipitent, chacun se jauge et se juge. Il n’y aura pas de pitié !
L’attaque commence : nos va-t-en-guerre parviennent au butin et commencent enfin leur festin. La nourriture ne manque pas et cependant aucun n’est satisfait. Il en faut plus, beaucoup plus. Une guerre de position s’installe. L’exaspération est à son comble et la haine longtemps retenue éclate. Jusqu’à l’écœurement. Jusqu’au malaise. Jusqu’à la mort ?
Au fur et à mesure de l’histoire, comme en écho, surgissent les voix des tranchées. Le spectateur comprend alors où il est : quelque part, dans un no man’s land, il y a cent ans, après un assaut.
Comment rendre compte de la Première Guerre mondiale, de sa déshumanisation, de sa brutalité, de toutes ces vies saccagées, de son échec dans la construction de la paix ?
La fable, en choisissant des vermines qui furent le cauchemar des poilus, offre l’avantage de représenter allégoriquement tous les maux, tous les travers, tous les enjeux de cette « Grande Guerre ». Toute l’ironie aussi. Mais les mots ne suffisent pas. Il faut des images, des images fortes, qui restent gravées dans les mémoires.