LES FEMMES DANS LA GRANDE GUERRE
Disponible
Nombre de pages : 32
Dimensions : 170 mm x 240 mm
Poids : 130 gr
Prix : 6.70 €
Livre broché
EAN : 9782815109390
Distributeur : OREP
Nombre de pages : 32
Dimensions : 170 mm x 240 mm
Poids : 130 gr
Prix : 6.70 €
Livre broché
EAN : 9782815109390
Distributeur : OREP
Auteur(s) : THOMAS Christophe
Editeur(s) : OREP
Collection : 14-18
Date de parution : 21 mars 2024
Genre(s) : HISTOIRE
Langue(s) du texte : Français
La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les
femmes qu’elle ne l’est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse
dès les premiers jours à l’invitation de René Viviani, président du Conseil,
et participent activement à l’effort de guerre durant quatre longues
années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs
reprises de « remplaçantes » dans ses colonnes – La Baïonnette sort
également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent
indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières,
marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de
main-d’oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l’activité
économique du pays (agriculture, industrie de guerre).
En plus de tenir le foyer et de s’occuper des enfants, les femmes ont
ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu’elles étaient
capables de suppléer les hommes dans des secteurs d’activité dont
elles étaient jusqu’alors exclues, elles s’affirment davantage dans la société
et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur
émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine
n’hésite pas à conclure amèrement que les femmes n’ont été que les
« domestiques de la guerre ». Pourtant, rien ne sera plus comme avant,
et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre
permit à l’humanité de « prendre conscience de sa moitié ».
femmes qu’elle ne l’est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse
dès les premiers jours à l’invitation de René Viviani, président du Conseil,
et participent activement à l’effort de guerre durant quatre longues
années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs
reprises de « remplaçantes » dans ses colonnes – La Baïonnette sort
également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent
indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières,
marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de
main-d’oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l’activité
économique du pays (agriculture, industrie de guerre).
En plus de tenir le foyer et de s’occuper des enfants, les femmes ont
ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu’elles étaient
capables de suppléer les hommes dans des secteurs d’activité dont
elles étaient jusqu’alors exclues, elles s’affirment davantage dans la société
et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur
émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine
n’hésite pas à conclure amèrement que les femmes n’ont été que les
« domestiques de la guerre ». Pourtant, rien ne sera plus comme avant,
et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre
permit à l’humanité de « prendre conscience de sa moitié ».