AU GRÉ DU COTENTIN
Disponible
Nombre de pages : 90
Dimensions : 148 mm x 210 mm
Poids : 172 gr
Prix : 15.00 €
Livre broché
EAN : 9782848782270
Distributeur : IN OCTAVO EDITION
Nombre de pages : 90
Dimensions : 148 mm x 210 mm
Poids : 172 gr
Prix : 15.00 €
Livre broché
EAN : 9782848782270
Distributeur : IN OCTAVO EDITION
Auteur(s) : Claude VANCOUR
Editeur(s) : IN OCTAVO
Date de parution : 10 octobre 2023
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
Une déambulation poétique au cœur du Cotentin
poèmes Claude Vancour - photographies Nathalie et Denis Obitz
I.
Chez nous, l’oiseau coupe la route
et c’est là qu’on sait
notre chemin et notre oiseau (...)
II.
À l’Anse du Brick, les oyats veillent
sur l’incarnat de celle qui s’avance,
baissent leurs épis
devant celle qui ne foule que les chemins
qu’à chaque marée l’estran découvre. (...)
Au bord de l’Ouve
Aigrette qui mesure le pré,
donne de ses ailes le bonjour
au loriot seul qui annonce l’heure
des agapes le long du fossé
qui sert de bordure
que la ronce clôture
et que le bambou calfeutre.
Les deux oiseaux s’étonnent
de l’absence de chevaux
et vérifient celle des humains
qui ont abandonné
la vieille bergerie en torchis
au lierre et au vent,
porte ouverte à deux battants,
à ras de l’Ouve-la-Douve
où le banc d’anguilles attend
que le mascaret d’automne
remonte le courant.
poèmes Claude Vancour - photographies Nathalie et Denis Obitz
I.
Chez nous, l’oiseau coupe la route
et c’est là qu’on sait
notre chemin et notre oiseau (...)
II.
À l’Anse du Brick, les oyats veillent
sur l’incarnat de celle qui s’avance,
baissent leurs épis
devant celle qui ne foule que les chemins
qu’à chaque marée l’estran découvre. (...)
Au bord de l’Ouve
Aigrette qui mesure le pré,
donne de ses ailes le bonjour
au loriot seul qui annonce l’heure
des agapes le long du fossé
qui sert de bordure
que la ronce clôture
et que le bambou calfeutre.
Les deux oiseaux s’étonnent
de l’absence de chevaux
et vérifient celle des humains
qui ont abandonné
la vieille bergerie en torchis
au lierre et au vent,
porte ouverte à deux battants,
à ras de l’Ouve-la-Douve
où le banc d’anguilles attend
que le mascaret d’automne
remonte le courant.