DANS LA CHEMISE D’ARAGON
Disponible
Nombre de pages : 170
Dimensions : 140 mm x 210 mm
Poids : 230 gr
Prix : 17.00 €
Livre broché
EAN : 9782913924352
Distributeur : LA VAGUE VERTE
Nombre de pages : 170
Dimensions : 140 mm x 210 mm
Poids : 230 gr
Prix : 17.00 €
Livre broché
EAN : 9782913924352
Distributeur : LA VAGUE VERTE
Auteur(s) : Jean-Louis Rambour
Editeur(s) : VAGUE VERTE
Date de parution : 3 juillet 2002
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
Un roman où Péronne joue à cache-cache avec l’Histoire...
Le grand, le vrai débat du siècle écoulé ressemble à cet enterrement où l’on rit beaucoup, où l’on crie, chante et pleure, et qui est pourtant le nôtre, celui de personnages que nous avons connus, les gros bras du Parti et le jeune intello, le maire d’une petite commune et l’ouvrière de la lainière, la bibliothécaire et la Piaf du bistrot. Cet héroïque petit monde pète les plombs et se demande, entre deux vanités électorales, s’il a réellement existé. La faute à ses héros, Maïakovski, Aragon, Char, Alberti, Rostropovitch, Picabia ? La faute à Barbusse, la faute à Hugo ? L’histoire très locale croise ces figures mythiques, masques de cire qui porteraient nos rides, et l’épouvantable histoire de la planète. Mais à cœur lourd, roman léger, rythmé. Epopées et massacres défilent, vus à travers une chemise de soie. Ainsi vont et viennent les spectres.
Ce n’est pas tous les jours qu’on les rencontre l’œil aussi vif et lucide qu’en ce roman, dont il faut saisir comme une chance le miroir tendu, et même la main, avec sa confiance dans la jeunesse du monde.
PRIX DU LIVRE DE PICARDIE 2003
Le grand, le vrai débat du siècle écoulé ressemble à cet enterrement où l’on rit beaucoup, où l’on crie, chante et pleure, et qui est pourtant le nôtre, celui de personnages que nous avons connus, les gros bras du Parti et le jeune intello, le maire d’une petite commune et l’ouvrière de la lainière, la bibliothécaire et la Piaf du bistrot. Cet héroïque petit monde pète les plombs et se demande, entre deux vanités électorales, s’il a réellement existé. La faute à ses héros, Maïakovski, Aragon, Char, Alberti, Rostropovitch, Picabia ? La faute à Barbusse, la faute à Hugo ? L’histoire très locale croise ces figures mythiques, masques de cire qui porteraient nos rides, et l’épouvantable histoire de la planète. Mais à cœur lourd, roman léger, rythmé. Epopées et massacres défilent, vus à travers une chemise de soie. Ainsi vont et viennent les spectres.
Ce n’est pas tous les jours qu’on les rencontre l’œil aussi vif et lucide qu’en ce roman, dont il faut saisir comme une chance le miroir tendu, et même la main, avec sa confiance dans la jeunesse du monde.
PRIX DU LIVRE DE PICARDIE 2003