En 5 longs poèmes, Hortense Raynal réveille l’enfance, le foin, la jeunesse ardente et l’âpreté de la vie rurale dans une traversée sensible de sa région natale.<br /> Une belle ode au pays d’Oc et aux réalités qu’on n’ose pas dire, une sorte de langue d’en bas, rugueuse, organique, qui heurte la mémoire de celle qui a quitté pour aller vivre « à la ville ».<br /> <br /> On pense aux souvenirs de Paola Pigani, aux folies naturelles de Savtizkaya.<br /> Dans ce texte puissant, on voit se dessiner la sincérité d’une déjà grande poétesse.<br /> À lire, même à déclamer si l’envie vous en prend. Un premier ouvrage qui en appelle d’autres.<br />