Septembre 1860 dans le Perche. Dénoncée par de simples ragots de village et sans l’ombre d’une preuve, la jeune Julie, de la ferme de La Motte, est accusée d’infanticide. Eprise d’un colporteur, elle a vécu avec passion son amour clandestin. Pour autant, Julie a toujours démenti avoir été enceinte et encore moins avoir tué son bébé. La gendarmerie s’émeut de l’affaire. Seuls le rapport d’expertise d’un médecin local et quelques témoignages à charge conduiront l’accusée devant la cour d’assises de l’Orne. Son avocat, maître Léon de la Sicotière, un homme bon à l’écoute de ses clients, sera son défenseur. En s’appuyant sur ce fait divers, l’auteur dénonce une certaine société archaïque et misogyne et nous invite à méditer sur la fragilité de la justice humaine.