ŒUVRES ROMANESQUES COMPLÈTES
Disponible
Nombre de pages : 1536
Dimensions : 110 mm x 180 mm
Poids : 572 gr
Prix : 74.00 €
Livre relié
EAN : 9782070113316
Distributeur : SODIS
Nombre de pages : 1536
Dimensions : 110 mm x 180 mm
Poids : 572 gr
Prix : 74.00 €
Livre relié
EAN : 9782070113316
Distributeur : SODIS
Auteur(s) : Marcel Aymé
Editeur(s) : GALLIMARD
Collection : Bibliothèque de la Pléiade
Date de parution : 4 septembre 1998
Genre(s) : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Langue(s) du texte : Français
De 1934 à 1940, Aymé publie un roman d'atmosphère à propos d'un immeuble qui n'en a pas (Maison basse) ; une sorte de
roman policier, Le Moulin de la Sourdine, dans quoi l'on chercherait vainement le moindre moulin ; une étude de moeurs paysannes, Gustalin ; et une évocation de la vie bourgeoise (Le Boeuf clandestin), dans laquelle une jeune femme surprend son végétarien de père en train de dévorer un "biftèque". Deux recueils de nouvelles, Le Nain et Derrière chez Martin, et les célébrissimes Contes du chat perché complètent le volume. Il est difficile de dire d'où vient le charme de ces livres. Parfois le monde réel laisse perplexe - d'abord trop pauvre pour convoler, César obtiendra la main de sa Roseline après s'être enrichi en exploitant une maison close -, alors que le merveilleux semble tout naturel. Un cambrioleur mondain s'échappe-t-il des pages d'un roman policier ? on n'en est pas autrement étonné. C'est que sous l'anecdote il est toujours question de l'homme, de son désir de sortir de sa condition et de son incapacité à infléchir le cours du destin : Machelier, qui se prend pour le Christ,
se noiera en tentant de marcher sur les eaux. Alors d'où vient le charme ? peut-être de l'extrême finesse de la cloison qui sépare les deux mondes, le réel et l'imaginaire, et de cette faculté qu'ont les créatures de Marcel Aymé d'être des passe-muraille.
roman policier, Le Moulin de la Sourdine, dans quoi l'on chercherait vainement le moindre moulin ; une étude de moeurs paysannes, Gustalin ; et une évocation de la vie bourgeoise (Le Boeuf clandestin), dans laquelle une jeune femme surprend son végétarien de père en train de dévorer un "biftèque". Deux recueils de nouvelles, Le Nain et Derrière chez Martin, et les célébrissimes Contes du chat perché complètent le volume. Il est difficile de dire d'où vient le charme de ces livres. Parfois le monde réel laisse perplexe - d'abord trop pauvre pour convoler, César obtiendra la main de sa Roseline après s'être enrichi en exploitant une maison close -, alors que le merveilleux semble tout naturel. Un cambrioleur mondain s'échappe-t-il des pages d'un roman policier ? on n'en est pas autrement étonné. C'est que sous l'anecdote il est toujours question de l'homme, de son désir de sortir de sa condition et de son incapacité à infléchir le cours du destin : Machelier, qui se prend pour le Christ,
se noiera en tentant de marcher sur les eaux. Alors d'où vient le charme ? peut-être de l'extrême finesse de la cloison qui sépare les deux mondes, le réel et l'imaginaire, et de cette faculté qu'ont les créatures de Marcel Aymé d'être des passe-muraille.